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I T - Archives Municipales de la ville...

Date post: 20-Aug-2020
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Moniteur d'Issoire foncé un échalas dans une cuisse. M. le maire d'Orbeil, provenu, manda en toute hâte M. le docteur Sauvât qui pro- digua des soins empressés au malade. St-Etienne-sur-Usson Un incendie a détruit la semaine dernière un immeuble appartenant au sieur Coupas forgeron. On attribue ce •ministre à une bluette provenant d'un feu allumé: devant , la forge et qui ayant pénétré "au 2° étage a tout consumé a part-quelques meubles sauvés grâce au.concours de la population. AI. Cou- pas n'était malheureusement pas assuré. Bansat Vol. Ces jours derniers, des mal- •• faiteurs profitant de l'absence de M'»« V e Boyer ont pénétré daus la chambre à coucher et ayant ouvert une armoire ont soustrait une somme de 14,000 francs -en or et en billets de banque, une montre d'homme en or, portant le n° 11,76"), ' "• deux chaînes on or et plusieurs billets le tout d'environ une valeur de 19.800 francs. Une enquête est ouverte. St-Germain - Lembron Accident. — Avant-hier soir, en con- duisant une voiture chargée de vendange, le sieur Meyal âgé de 50 ans, est tombé et a été tellement serré entre la roue et les bacholleri qu'il s'est enfoncé plu- sieurs côtes. Son état est assez grave ; il a été transporté à Glermont-Ferrand. s Le Breuil - Accident. — Le sieur Piudier, do Collange, âgé de 70 ans, revenant do la gare du Breuil, lundi dernier, était assis sur son char iorsqu'ayant voulu descendre il tomi.a et une roue lui passa sur les jambes. Soigné à la pharmacie Ducros a St-Germain il en sera quitte pour quel- ques jours de repos. Tribunal Correctionnel Audience du vendredi 4 Octobre 1S9[> Prévost, François, 31 ans, terrassier, est inculpé do vagabondage, il est con- damné à 4 mois do prison. — Ciiarret, Jean, terrassier, même délit : 2 mois. — Quédec Hippolyle, 54 ans, plombier, mémo délit : 3 mois et un jour. — Cussac Pierre, 67 ans, provenu de vol d'aliments, 6 mois de prison. — Fontano Pierre, 27 ans, d'Isroire ; Ferrand, Joan, 27 ans, de Solignal ; Pomcl Benoit, 2b ans, d'Issoiro et Sain.'-Domin- gue, 19 ans, do Solignat, ont dérobé <t mangé les lapins de M. Toutel, taillandier à Issoire. Us sont condamnés : les deux premiers, à 15 jours de prison ; le troi- sième à 10 jours et le dernier à 4 jours de la même poine. — Bandon, Antoine, 02 ans, ancien garde-champêtre à Chalus, inculpé d'ouirage public ù la pudeur, est condamné à 0 jouis do prison. ••— Bruat, Marie, ménagère à Bi'fissagi'l, a lancé des pierres ;'i In femme Thomas ; elle est condamnée à 16 fr. d'amende. Bapi, Jean, 38 ans, maieliarifl J KglisenriKC, a tlani|i!é des coups h Nicole Loin*. Coût : 16 IV. d'amende. — Ponii'.rol Jean, 50 ans el (ïirnuduii Anloiiii', 6! ans, ci. 1 liivaleurs à Cliidrae. se sont porté des coup-* réciproques. Il ; sont condamnés : le premier à 25 IV. d'amende; le second à 16 IV. — Degt'orgi'S, Jules, 57 ans, pierres à Issoire, a iiuullé et maire d'Issoire, au chantier do filles. Coût : 25 fr. d'amende. Martinroche, femme Brut, 47 ans, il' St-Bfibi'l, a menace son mari de lui faire « comme on a fait à la Marion » ; olle est condamnée à 25 fr. d'amende aviT bénéfice de la loi Cérenger. — Girard, Pierre, 38 ans, cultivateur à SiGermain-Lembron, et son fils, âgé de 18 His, ont empoisonné un cours d'eau avec, du chlorure rie chaux. Le (ils est reuvoy- des lins de la plainte cl le père est con- damné à 15 jours île prison. C'est sa deu- xième condamnation pour délit de mém nature. tailleur d>> frappé li' l'école des ÉT&T CIVIL DE LA VILLE D'ISSOIRS . , Pendant le mois de Septembre 1895 NAISSANCES : " '. '-. ; ' s : Pialoux, Marie-Marthe Joseph, fille de Pierre, cultivateur et de Mallet, Jeanne. Martel, Euphrasie, fille de Jean-Pierre, scieur et de Sauvât, Roso. Cbirat, Albert-Adrien-Louis, fils de Antoine brigadier de gendarmerie et do Passomard, Cécile. Monte!, Marie-Louise, fille de Jean, culti- vateur et de Chabnt, Marie. Ducros, Mnrie-Côlosline, fille de Jean, cultivateur et de Borel, Jeanne. • Gatignol, Marie-Louise, fille do Jean, propriétaire et de Laveyronx, Jeanne. Borel Thérèze, fille de Antoine, menui- sier et do Mariinroebe, Jeanne. Blanc, Marie-Françoise, fill-i de Gilbert, maçon et de Boucheron Marguerite. 1 ' Buisson, Marie, fille de, Antoine, me- nuisier et de Brun, Jeanne. MARIAGES M. Lorand, Francis-Victor, voyageur de commerce à Paris ei Mlle Girard, Auguslino- Antoinelto, sans profession, demeurant à Issoire. M. Lnbourior, Antoine, mécanicien, demeu- rant à Issoire, et Mlle Oléon, Marie, sans profession, demeurint à Issoire. M. Lioty, Antoine, cnliivateur, demeu- rant à YiC-le-Comte et Mlle Mcstrc Berthe, couturière, demeurant à Issoire. M. Manarancbe, Bernard, cultivateur, demeurant à Issoire et Mlle, Fontane, Fran- çoise, sans profession, demeurant à issoire. DÉCÈS Chasssgne, Joseph, 62 ans, cultivateur de Tauves, époux de Roux, Miehrlle. Lacroix, Marguerite, 74 ans, sans profes- sion d'ïroude, votive de Maucourl, François. Boyer, Anne 68 ans, de ChargnM, veuve de Amblard, ïîarlhcli-my. Pautonnicr, Benoit, 68 ans, boulanger, d'Issoire, époux de Thomas, Marie, Touriat, Calberiue-Anna, I mois, d'Issoire. Terrasse, Antoinette, 82 ans, sans profes- sion d'istoire, veuve de Palassu Joseph. Uelaire, Cbailes, 74 ans, ancien boulanger de Br'iouile, époux de Borne, Rosé. liÛCAPlTULATlON : Naissances 9. Mariages 4. Décès 7. I T ALAMBICS IMIAVECOU SANS REPASSE les MEILLEURES EMJX-DE-VIE DEROYFILSAlNÉ.75,r.daThéitrt PARIS Publications de Mariages Du Dimanche (> Octobre 181)[>. M. Wolf, Joseph-Pinlipjie, ébéniste, <le- msiirant à Issoire, et daine Dru, Jeanne, domestique, demeurant à Issoire. M. Bouglion, Jean, comptable à la recolle des Finances à Issoire et Mlle Lacoinbo, Mnrie-Aiitoinette-Alexandrine, sans profus- .-ion, demeurant â B ;udecèuc, commune de St-Florct. M. Saguol, Chimie, cultivateur à la Va- chère, c'mmuno de Chaméane et dame Ilospilal, Eugénie domestique au Vernel- la-Varonne. M. Vigne, Jacques, marchand de lingerie à Dsoire el Mlle Buehnn, llortonse-Mar- guerite, sans prof, à l<soire. M. Genillier, Eugène, emîilnyé, demeu- mnt à Paris et Mlle Robert, Gabrielle, sans profession, denieiiranl à Is^iire. M. Sauvai, Jeau-Baptistn-Mari", sans profession à ls--oire il Mile M-'douvei, Jeim-.ie-Marie-lM'ui'ii-ie, sans profes-ion, de- livuv.-.nl à CleniiOiii-F.'rraii !. M. (]onsia!il, J e , u i - J o s e p h , ri'Kilu;', di:- Ulruraul à Is-oil'e et Mi!'.' Vi::ll. ; , Au'.oiiielle- Eu"éni(!, sans pivl'.'s-iiu! , deinv'Ui'aiit à St-Amand-Roi-he S iviue. L'homme sédu-ntair.3 loi t remplacer par d'aiitri-s nioyens !.) s^eur q-i : le li p ,-i- v.-iil el l'exercic.. 1 l'uni perdro à l'homme aciii' ni ne jamais rustiM' coiistipé. Les l'ilnief Suisses sont un des meilleurs remèdes contre la dyspepsie, la couMipulion, les maladies Je l'estomac et les intestins. '' fr. 50 la hnîie dans les pharmacies. Nous engageons nos Iccloni's à lh v l'avis dos (iramis Hlor/itsins du Prin- temps ilo Paris que nous publions aux nnnotices. g Havas communique 33 la presse le télégramme suivant, envoyé de l'île Mau- rice et annonçant la prise de Tananarive : Port-LouÎ3 8 octobre {source anglaise) « Des courriers de la reine, ar- « rivés le 30 septembre à Vatomon- « dry, ont annoncé que Tananarive « a été pris le 27 septembre. « Les ministres et la cour ont « fui à Aral>psika, chez les Betsi- « leos. » Si cette dépêche est exacte, nos troupes sont déjà, depuis plus de dix jours, à Tananarive. Le pays des Betsilcos ou Hovas du Sud, où .est réfugiée la reine, est une contrée très montagneuse. Un télégramme, arrivé hier à la Pall Mail Gazette de Londres, an- nonce qu'à la date du 25 septembre, avant - veille ! - de l'entrée de nos troupes à Tananarive, une foule tumultueuse- a envahi le cimetière anglais, brisé les cercueils, mutilé les cadavres. L'observatoire français de Tana- narive a été'détruit par l'es Hovas, qui croyaient que c'était là le re- fuge des sorciers français et qu'à l'aide de la lunette astronomique, ils découvraient tout ce qui se passait dans l'île. (Jette destruction n'a pas em- pêché les soldats français d'entrer en vainqueurs dans Tananarive. Voici les principales étapes de l'expédition de îviadagascar : Le 2S février 1895, les premières troupes venues de France débar- quent à Majanga et non à Majunga, orthographe anglaise et cléfec - tueuse, Va n'existant pas dans l'al- phabet malgache. Le 2G avril, combat de Mahabo ; les Hovas s'enfuient vers le sud. Le 2 mai, enlèvement de Maro- voay ; des convois et de nombreux prisonniers tombent entre nos mains. Le G mai, le général Uuchesne et son état-major arrivent à Ma- janga. Le 18 mai, une colonne légère s'empare de Trabonjy et du camp d'Ambademontc ; la première bri- gade atteint Androto. Le 22 mai, occupation d'Ambato. Le 9 juin, prise de Mevatanana. Le 28 juin, attaque de nos avants- postes par les Hovas à Tsarasoatra. Le lendemain et surlendemain, grande rencontre au mont Beritza; (i ; 000 llovas,; . commandés par des olïtciers anglais, sont battus par 2,000 Français Le 31 juillet, le général Duchesnc quitte Suberbievilie. Le 9 août, combat d'Andriba. Le 10 septembre, l'armée fran- çaise, constituée en colonne vo- lante, part d'Andriba pour Tana- narive, elle entre le 27 sep- tembre. ' : Les généraux; qui sont à la tête de la colonne sont les généraux Duchcsiio, iVletzingor et voyron ; la colonne elle-même est forte d'en- viron 5,000 hommes. Carnet Cycliste Le mauvais temps a dérangé et inter- rompu, à Hiiffalo, la course de 6 heures, dans laquelle .se rencontraient A. Linton, Lumsden et Lcsna. Au bout d'une heure (t demie, les, coureurs ont abandonner la partie devant les fureurs de la tempête. Les résultats, bien (|ii'inc)mplets, de la course ne laissent pas d'être intéressants 01 montrent combien A. Linton est revenu en forme, puisqu'il avait pris' plusieurs tours a Losna dès le début, f'omme il est pro- bable que l'épreuve sera courue de nouveau à Buil'alo, dans une quinzaine de jours, sauf mauvais temps, il sera curieux de voir se mesurer ces deux coureurs de fond, ttqyers, pour emprunter le mot anglais, histoire de faire plaisir à nos anglomanes. Je doute, pourtant que, tant Lesna que Linton, puissent, pendant ce temps de C heures, égaler et môme approcher' les performances de Michaiil et do Huret. Les premières épreuves éliminatoires "'pour le Grand-Prix do Vincennes ont eu lieu dimanche.' ,!)e môrne que la course de 6 beorcs à . Buffalo, la réunion de l'Est a été dérangée par la pluie. Néanmoins on a couru quelques séries, el parmi les clas- sés pour la finale figurent déjà Morin, Jac- quelin, Gougolt/,. Jeudi les épreuves se .continueront 'et il ..est à. souhaiter que dimanche prochain le soleil vienne éclairer cette fête vélocipédique, parce que d'abord elle sera la plus passionnante et la plus riche des épreuves de l'année sportive, tant par la valeur des prix que par la qualité des concurrents, triés sur le volet et cons- tituant le dessus du panier du cyclisme universel. Le produit de la recette, que l'on prévoit très importante, doit, d'autre part, être réparti entre les divers bureaux de bienfaisance de la capitale. Toutes con- ditions qui fout souhaiter le beau temps pour le premier Grand-Prix de Paris. ' JÀN TAMBOY. Echos de la Finance L'événement de la semaine a été la liquidation de septembre, qui s'est effectuée dans des condi- tions difficiles par rapport au renchérissement des reports. Toutes les valeurs ont rencontré des condilions peu aisées et dans certains cas insur- montables. Des réalisations nombreuses ont eu lieu et des positions importantes ont été abandonnées. Depuis longtemps les vendeurs n'avaient pas pria une revanche aussi éclatante Lu mois d'octobre s'annonce très agité, car la Chambre va reprendre ses séances d'interpellations et de discussions irritantes. Nos rentes ne sont certes pas en hausse et nous voyons terminer la semaine pour le 3 00 à 100.35, l'amortissable à 100.12 et le 3 1/2 0/0 à 106.50. Les fonds étrangers sont dans les mornes con- ditions : Le Russe intérieur à 67.05, le consolidé à 103.30 lex-coupon) le 3 1/2 1894 à 96.35, le 3 0/0 1891 a 90.30 (ex-coupon). L'Italien à 89.70, l'Ex- térieure â 67, le Turc à 25.30. Le compartiment des obligations ville.de Paris, crédit Foncier et Chemins de fer a contrasté par sa fermeté avec les autres valeurs. Cette catégorie de titres échappe en effet, par son classement dans les portefeuilles, aux soubressauts du marché. Les Chemins français sans grand changement : L'Est à 961, le Lyon à 1482, le Midi à I265, le Nord à 1797.50, l'Orléans à 1545, l'Ouest à 1105, le Bône-Guelma à 726,50 (ex-coupon), l'Ouest-Al- gérien à 610. ; Les Chrmins étrangers obtiennent les mêmes cours : L'Autrichien à 838.75, les Lombards à 2 5 2 '5o, les Andalous à 157.50, le Nord-Espagne à 97.50, le Saragosse à 138.75. Dans les valeurs diverses, changements presque nuls. Le Suez à 3225, le Gaz à 1122.50, les Omni- bus à 1070, le Rio-Tinto à 501.25. Les valeurs de finances subissent le contre- coup de la baisse, sauf la Banque de France, dont la tenue a été dea plus fermes à 3700 en hausse de 75 fr., la Banque de Paiis à 890, le Comptoir national d'Escompte à 650, le Crédit Foncier à 828.75, le Crédit Lyonnais â 807,50, la Société Générale à 530, la Banque Ottomane à 745- On dit que la semaine a été mauvaise pour les Mines d'or; on dit même que la baisse aura .un avantage moral qui est de démontrer que toute? les mines d'or ne sont pas dés mines où l'on trouvé des paillettes d'or, mais quelquefois des bank-notes des gogos, et que les bénéfices pourraient se traf duire par des pertes. Il y a longtemps que c'esj mon avis. NISI. \ . . . . . { Dépositaires principaux a lssoira : 5 CHAZAL, épicerie Moderne, rue Gf.mbetta! DION', épicerie Parisienne; CHASSAING.S confiseur. •! Vente en gros : Produits alimentaires; « Maggi » Rue de Montmartre, •' b4- et 156,, Paris. 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Preud'tiomme, P/i' 20 ruo Saint-Denis, 29 : Feuilleton du MONITEUR D'ISSOIHE : L A [28] VENGEANCE île SAUVAGEONNE ROMAN INÉDIT PAU L u d o v i c J O H A N N E fhl DEUXIEME PARTIE XII EN BRKTAGNE « Vous avez assez tardé. L'heure est veuue de vous exécuter.... vous-mômes. « Tout le mondo vous attend ici ; Sa- bine à qui manquent ses bons amis pari- ?ieus ; Gilberte dont les fiançailles sont fixées au premier octobre ; Rosé," toujours incon- solée mais qui laisse deviner le plaisir que lui causera la visite de Philippe ; Renéo qui réclame à grands cris les épaules de Clodion pour traverses les filières pleines de crabes ; Sybille, réduite à me chercher noiso, à moi,' dans son impatience de vous quereller tous les deux : (vous savez, du resto, qu'elle pré- férera toujours taquiner trois bonshommes qu'un seul, elle n'est pas femme à reculer de- vant la lâche) ; Raoul lui-mûme, quo Sybillo, chose bizarre, laisso assez tranquille, qui est tout épanoui ot qui se propose de révolution- ner Cesson quand il on sera le cbàlclaiii ; Aîné, le bravo Aîné, qui so promet dos excur- sions au long cours, dans la baie do St-Brieuc, ot en voire compagnie ; moi, enfin qui me morfonds ici depuis doux grands mois el qui ai plus qu'un dtisir, presque un besoin, mo chers amis, de vous revoir. « Jo ne parle pas de M. et do M" le Clava- chol qui ont passé ici quinze jours, qui ont trouvé hi mer moins grande qu'ils ne so le figuraient (!) ot qui sont rentrés à Asuiéres pour préparer le retour dos nouveaux mariés. « Gilbftrte désire quo lo m.iriago ait liou à Cesson : lo maire ot le médecin du bourg, as- sidus au châtean, entourent ma petile bulle- sowr de prévenances ol d'altontions délicates. L'un est un « rural » intelligmit el agréable, l'autre un garçon aimable, point préionlioux ni encombrant. Lo docteur Renoir se montra d'avance plein do respect pour son « confrère » de Paris dont on fait journellement l'éloge, à table et ailleurs. « Donc, dépôcbez-vous, s'il vous plaît, ol un pou plus vite quu |ca ! « Prenez lundi prochain l'express du soir à Montparnasse. Vous me trouverez la lende- main matin à six heures, à In gare do Sainl- Biieuc. Je serai avec la voiture du père Guéméné et fouette, cocoiin I un quart d'heu- re après nous serons au château. « II y a plusieurs chemins pour se rendre de Saint-Brieuc à Gesson, mais ce sont plutôt des sentiers à cjièvrcs que nous explorerons pédestremont plus tard. La seule roule carros- sable traverse, sur un pont de granit, la vallée de Gouédic, tortueuse» profonde et pittores- que, qui se déroule jusqu'au bassin àflotdu Légué. La rontB's'émnd easuile sur un pla- teau semé de métaiiies et de chaumières et aboutit au village. A l'extrémité du bourg, sur lo promontoire élevé qui sépare la grève do Saint-Milan" de l'embouchure du Gouët, presqu'au fond de la baie, s'allonge le parc au milieu duquel, à cinquante mètres du château perdu sous In.ramure des grands arbres, se drosse démantibulée, déchiquetée par lo vent, mais encore flèce et hautaine on dépit do ses ruines, la vieille tour de Cesson. C'est, ma foi un joli monceau de pierres moussues et toutes tapissées de lichens. C'est tout ce qai reste d'un château-fort bâti au temps de Charles lo Chauve pour repousser les iucursions dos pirates Normands. La tour est classée au nombre des monuments historiques, ce qui nous oblige, bion qu'ello soit enclavée dans le domaine, à laisser ici à demeure, lo père Gué- méné chargé do recevoir et d'accompagner les touristes qui ont la droit de visite. Il est vrai qu'il en vient peu : ils n'incommodent guère : « Ou pénètre dans le parc par une porte grillée qui s'ouvre à gauche de la routo. On passe devani la' rnaisoniielte du garde, sur- plombant le port â cenl cinquante mètres de hauteur el on accède au château par trois lar- gos allées sablonneuses qui, après avoir formé sous les baules futaies verdoyantes de longs îlots de gazon, se rejoignent, cent pas plus loin, on une terrasse plane au devant du per-. ron. « Le château, mes enfants, est quelconque. C'est une construction carrée, flanquée de tourelles en poivrière et couverte d'ardoises aux reflets bleus. « Est-ce, assez complet comme descrip- tion ? « Vos deux chambres seront attenantes. Je les ai fait aménager sur la façade latérale regardant la baie et les falaises de Saint- Laurent. « Derrière le bâtiment d'habitation tout moderne, c'est la tour dentelée, bijou ar- chéologique au contraste violent. « Plus loin encore, entre deux allées couvertes, tracéos parallèlement à l'axe du château, sur le rebord extrême du cap, se dôioulo une vaste pelouse, ombragée d'arbres immenses, tout emplis du gazouillis des oiseaux, ot aboutisiant à une sorto de belvédère naturel juché sur d'énormes roches noirâtres dont les vagues, à la pleine mer, viennent bniire les flancs crevassés. C'est l'extrémité du promontoire. On a de ce point une des plus merveilleuses échappées d'horizon qui se puissent contempler. A gauche, lo phare du Légué, les falaises de Siint-Laureni et lo bec du Rose'ier; à droite Yffiniac et Million tapis sous la verdure, puis, plu^ loin, le Val-André aux maisons blanches éclatantes sous le soleil, et la pointe d'Erquy, menaçante comme l'éperon d'un monsiruenx cuirassé. En bas, à nos pieds, au fond d'un précipice, c'est la grève brune, sillonnée ça et là de capricieuses filières argentées ; en face, c'est la mer, tranquille ou grondante, la mer, messe verdàtre immobile ou striée de mouvants flocons d'écume, la mer immense, attirante, in- finie... la mer me rend poète ! « C'est qu'on relit Michelet quand on a l'âme de Philippe, qu'on rêve quand on a le coeur de Collodion oa qu'on éclate rire devant l'émotion des autres quand on a l'esprit de Mlle Sybille ! ; « En dessous, surplombée par un énorme amoncellement de roches granitiques cou- ronnées d'ua diadème de maigres sapins et dans une anfractuosité étroite,-une caverne s'ouvre, accessible seulement à marée basse et nichent les goélands criards. Nous l'explorerons ensemble.. C'est la grotte du Rosaire. « J'imagine que les distractions de villé- giature ne nous manqueront pas trop quand nous serons réunis, i, . . « Nom vieux yacht Eros est toujours ancré au Légué, dans le bassin à flot. Quand il nous plaira de faire une excursion en mer, du côté de Binic et de Portrieux ou dans.la direction du cap Fréhel sur la route de Saint- Malo, Amô le Pécheux sera à noire disposi- tion. Il connaît le fond de la baie comme le fond de sa gourde. « Dans le grand salon du rez-de-chaussée est campé un Erard qui permettra à Gilberle do vous régaler de ses nocturnes favoris/' |! (à Suiàre)
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Moniteur d'Issoire

foncé un échalas dans une cuisse. M.le maire d'Orbeil, provenu, manda entoute hâte M. le docteur Sauvât qui pro-digua des soins empressés au malade.

St-Etienne-sur-UssonUn incendie a détruit la semaine

dernière un immeuble appartenant ausieur Coupas forgeron. On attribue ce

•ministre à une bluette provenant d'unfeu allumé: devant , la forge et qui ayantpénétré "au 2° étage a tout consuméa part-quelques meubles sauvés grâceau.concours de la population. AI. Cou-pas n'était malheureusement pas assuré.

BansatVol. — Ces jours derniers, des mal-

•• faiteurs profitant de l'absence de M'»«Ve Boyer ont pénétré daus la chambreà coucher et ayant ouvert une armoireont soustrait une somme de 14,000 francs

-en or et en billets de banque, une montred'homme en or, portant le n° 11,76"),

'"• deux chaînes on or et plusieurs billetsle tout d'environ une valeur de 19.800francs. Une enquête est ouverte.

St-Germain - LembronAccident. — Avant-hier soir, en con-

duisant une voiture chargée de vendange,le sieur Meyal âgé de 50 ans, est tombéet a été tellement serré entre la roueet les bacholleri qu'il s'est enfoncé plu-sieurs côtes.

Son état est assez grave ; il a ététransporté à Glermont-Ferrand. s

Le Breuil -Accident. — Le sieur Piudier, do

Collange, âgé de 70 ans, revenant dola gare du Breuil, lundi dernier, étaitassis sur son char iorsqu'ayant vouludescendre il tomi.a et une roue luipassa sur les jambes.

Soigné à la pharmacie Ducros aSt-Germain il en sera quitte pour quel-ques jours de repos.

Tr ibuna l Correct ionnel

Audience du vendredi 4 Octobre 1S9[>

Prévost, François, 31 ans, terrassier,est inculpé do vagabondage, il est con-damné à 4 mois do prison.

— Ciiarret, Jean, terrassier, même délit :2 mois.

— Quédec Hippolyle, 54 ans, plombier,mémo délit : 3 mois et un jour.

— Cussac Pierre, 67 ans, provenu devol d'aliments, 6 mois de prison.

— Fontano Pierre, 27 ans, d'Isroire ;Ferrand, Joan, 27 ans, de Solignal ; PomclBenoit, 2b ans, d'Issoiro et Sain.'-Domin-gue, 19 ans, do Solignat, ont dérobé <tmangé les lapins de M. Toutel, taillandierà Issoire. Us sont condamnés : les deuxpremiers, à 15 jours de prison ; le troi-sième à 10 jours et le dernier à 4 joursde la même poine.

— Bandon, Antoine, 02 ans, anciengarde-champêtre à Chalus, inculpé d'ouiragepublic ù la pudeur, est condamné à 0 jouisdo prison.

••— Bruat, Marie, ménagère à Bi'fissagi'l,a lancé des pierres ;'i In femme Thomas ;elle est condamnée à 16 fr. d'amende.

— Bapi, Jean, 38 ans, maieliarifl JKglisenriKC, a tlani|i!é des coups h NicoleLoin*. Coût : 16 IV. d'amende.

— Ponii'.rol Jean, 50 ans el (ïirnuduiiAnloiiii', 6! ans, ci.1 liivaleurs à Cliidrae.se sont porté des coup-* réciproques. I l ;

sont condamnés : le premier à 25 IV.d'amende; le second à 16 IV.

— Degt'orgi'S, Jules, 57 ans,pierres à Issoire, a iiuullé etmaire d'Issoire, au chantier dofilles. Coût : 25 fr. d'amende.

• — Martinroche, femme Brut, 47 ans, il'St-Bfibi'l, a menace son mari de lui faire« comme on a fait à la Marion » ; olleest condamnée à 25 fr. d'amende aviTbénéfice de la loi Cérenger.

— Girard, Pierre, 38 ans, cultivateur àSiGermain-Lembron, et son fils, âgé de18 His, ont empoisonné un cours d'eau avec,du chlorure rie chaux. Le (ils est reuvoy-des lins de la plainte cl le père est con-damné à 15 jours île prison. C'est sa deu-xième condamnation pour délit de mém •nature.

ta i l leur d>>f rappé l i '

l'école des

ÉT&T C I V I LDE LA V I L L E D ' I S S O I R S

. , Pendant le mois de Septembre 1895

• NAISSANCES :" '. '-. ;'s :Pialoux, Marie-Marthe Joseph, fille de

Pierre, cultivateur et de Mallet, Jeanne.Martel, Euphrasie, fille de Jean-Pierre,

scieur et de Sauvât, Roso.Cbirat, Albert-Adrien-Louis, fils de Antoine

brigadier de gendarmerie et do Passomard,Cécile.

Monte!, Marie-Louise, fille de Jean, culti-vateur et de Chabnt, Marie.

Ducros, Mnrie-Côlosline, fille de Jean,cultivateur et de Borel, Jeanne.• Gatignol, Marie-Louise, fille do Jean,

propriétaire et de Laveyronx, Jeanne.Borel Thérèze, fille de Antoine, menui-

sier et do Mariinroebe, Jeanne.Blanc, Marie-Françoise, fill-i de Gilbert,

maçon et de Boucheron Marguerite.1'Buisson, Marie, fille de, Antoine, me-

nuisier et de Brun, Jeanne.MARIAGES

M. Lorand, Francis-Victor, voyageur decommerce à Paris ei Mlle Girard, Auguslino-Antoinelto, sans profession, demeurant àIssoire.

M. Lnbourior, Antoine, mécanicien, demeu-rant à Issoire, et Mlle Oléon, Marie, sansprofession, demeurint à Issoire.

M. Lioty, Antoine, cnliivateur, demeu-rant à YiC-le-Comte et Mlle Mcstrc Berthe,couturière, demeurant à Issoire.

M. Manarancbe, Bernard, cultivateur,demeurant à Issoire et Mlle, Fontane, Fran-çoise, sans profession, demeurant à issoire.

DÉCÈSChasssgne, Joseph, 62 ans, cultivateur de

Tauves, époux de Roux, Miehrlle.Lacroix, Marguerite, 74 ans, sans profes-

sion d'ïroude, votive de Maucourl,François.

Boyer, Anne 68 ans, de ChargnM, veuvede Amblard, ïîarlhcli-my.

Pautonnicr, Benoit, 68 ans, boulanger,d'Issoire, époux de Thomas, Marie,

Touriat, Calberiue-Anna, I mois, d'Issoire.Terrasse, Antoinette, 82 ans, sans profes-

sion d'istoire, veuve de Palassu Joseph.Uelaire, Cbailes, 74 ans, ancien boulanger

de Br'iouile, époux de Borne, Rosé.liÛCAPlTULATlON :

Naissances 9. — Mariages 4. — Décès 7.

I T

ALAMBICSI M I A V E C O U SANS REPASSE

les MEILLEURES EMJX-DE-VIEDEROYFILSAlNÉ.75,r.daThéitrt PARIS

P u b l i c a t i o n s de M a r i a g e sDu Dimanche (> Octobre 181)[>.

M. Wolf, Joseph-Pinlipjie, ébéniste, <le-msiirant à Issoire, et daine Dru, Jeanne,domestique, demeurant à Issoire.

M. Bouglion, Jean , comptable à la recolledes Finances à Issoire et Mlle Lacoinbo,Mnrie-Aiitoinette-Alexandrine, sans profus-.-ion, demeurant â B ;udecèuc, communede St-Florct .

M. Saguol, Chimie, cultivateur à la Va-chère, c ' m m u n o de Chaméane et dameIlospilal, Eugénie domestique au Vernel-la-Varonne.

M. Vigne, Jacques , marchand de lingerieà Dsoire el Mlle Buehnn, l lor tonse-Mar-guerite, sans prof, à l<soire.

M. Genillier, Eugène, emîilnyé, demeu-mnt à Paris et Mlle Robert, Gabrielle, sansprofession, denieiiranl à Is^i i re .

M. Sauva i , Jeau-Bapt is tn-Mari" , sansprofession à ls--oire i l Mile M-'douvei,Jeim-.ie-Marie-lM'ui'ii-ie, sans profes-ion, de-l i v u v . - . n l à C l e n i i O i i i - F . ' r r a i i !.

M . ( ] o n s i a ! i l , J e , u i - J o s e p h , r i ' K i l u ; ' , d i : -U l r u r a u l à I s - o i l ' e e t Mi!'. ' V i : : l l . ; , A u ' . o i i i e l l e -E u " é n i ( ! , s a n s p i v l ' . ' s - i i u ! , d e i n v ' U i ' a i i t àS t - A m a n d - R o i - h e S i v i u e .

L ' h o m m e s é d u - n t a i r . 3 • loi t r e m p l a c e rp a r d ' a i i t r i - s n i o y e n s !.) s ^ e u r q-i : le lip,-i-v.-iil e l l ' exerc ic . . 1 l'uni p e r d r o à l ' h o m m e aci i i 'ni n e j a m a i s rustiM' c o i i s t i p é . L e s l ' i l n i e fS u i s s e s s o n t u n d e s m e i l l e u r s r e m è d e sc o n t r e la d y s p e p s i e , la c o u M i p u l i o n , lesm a l a d i e s J e l ' e s t o m a c et l e s i n t e s t i n s . '' fr. 5 0la h n î i e d a n s l es p h a r m a c i e s .

Nous engageons nos Iccloni's à lhv

l'avis dos (iramis Hlor/itsins du Prin-temps ilo Paris que nous publionsaux nnnotices.

g Havas communique 33 la pressele télégramme suivant, envoyé de l'île Mau-rice et annonçant la prise de Tananarive :

Port-LouÎ3 8 octobre {source anglaise)

« Des courriers de la reine, ar-« rivés le 30 septembre à Vatomon-« dry, ont annoncé que Tananarive« a été pris le 27 septembre.

« Les ministres et la cour ont« fui à Aral>psika, chez les Betsi-« leos. »

Si cette dépêche est exacte, nostroupes sont déjà, depuis plus dedix jours, à Tananarive.

Le pays des Betsilcos ou Hovasdu Sud, où .est réfugiée la reine,est une contrée très montagneuse.

Un télégramme, arrivé hier à laPall Mail Gazette de Londres, an-nonce qu'à la date du 25 septembre,avant - veille!- de l'entrée de nostroupes à Tananarive, une fouletumultueuse- a envahi le cimetièreanglais, brisé les cercueils, mutiléles cadavres.

L'observatoire français de Tana-narive a été'détruit par l'es Hovas,qui croyaient que c'était là le re-fuge des sorciers français et qu'àl'aide de la lunette astronomique,ils découvraient tout ce qui sepassait dans l'île.

(Jette destruction n'a pas em-pêché les soldats français d'entreren vainqueurs dans Tananarive.

Voici les principales étapes del'expédition de îviadagascar :

Le 2S février 1895, les premièrestroupes venues de France débar-quent à Majanga et non à Majunga,orthographe anglaise et cléfec -tueuse, Va n'existant pas dans l'al-phabet malgache.

Le 2G avril, combat de Mahabo ;les Hovas s'enfuient vers le sud.

Le 2 mai, enlèvement de Maro-voay ; des convois et de nombreuxprisonniers tombent entre nosmains.

Le G mai, le général Uuchesneet son état-major arrivent à Ma-janga.

Le 18 mai, une colonne légères'empare de Trabonjy et du campd'Ambademontc ; la première bri-gade atteint Androto.

Le 22 mai, occupation d'Ambato.Le 9 juin, prise de Mevatanana.Le 28 juin, attaque de nos avants-

postes par les Hovas à Tsarasoatra.Le lendemain et surlendemain,grande rencontre au mont Beritza;(i;000 llovas,; . commandés par desolïtciers anglais, sont battus par2,000 Français

Le 31 juillet, le général Duchesncquitte Suberbievilie.

Le 9 août, combat d'Andriba.Le 10 septembre, l'armée fran-

çaise, constituée en colonne vo-lante, part d'Andriba pour Tana-narive, où elle entre le 27 sep-tembre. ' :

Les généraux; qui sont à la têtede la colonne sont les générauxDuchcsiio, iVletzingor et voyron ;la colonne elle-même est forte d'en-viron 5,000 hommes.

Carnet CyclisteLe mauvais temps a dérangé et inter-

rompu, à Hiiffalo, la course de 6 heures,dans laquelle .se rencontraient A. Linton,Lumsden et Lcsna. Au bout d'une heure(t demie, les, coureurs ont dû abandonnerla partie devant les fureurs de la tempête.

Les résultats, bien (|ii'inc)mplets, de lacourse ne laissent pas d'être intéressants 01montrent combien A. Linton est revenu enforme, puisqu'il avait pris' plusieurs toursa Losna dès le début, f'omme il est pro-bable que l'épreuve sera courue de nouveauà Buil'alo, dans une quinzaine de jours,

sauf mauvais temps, il sera curieux de voirse mesurer ces deux coureurs de fond,ttqyers, pour emprunter le mot anglais,histoire de faire plaisir à nos anglomanes.Je doute, pourtant que, tant Lesna queLinton, puissent, pendant ce temps deC heures, égaler et môme approcher' lesperformances de Michaiil et do Huret.

Les premières épreuves éliminatoires "'pourle Grand-Prix do Vincennes ont eu lieudimanche.' ,!)e môrne que la course de6 beorcs à . Buffalo, la réunion de l'Est aété dérangée par la pluie. Néanmoins ona couru quelques séries, el parmi les clas-sés pour la finale figurent déjà Morin, Jac-quelin, Gougolt/,. Jeudi les épreuves se.continueront 'et il ..est à. souhaiter quedimanche prochain le soleil vienne éclairercette fête vélocipédique, parce que d'abordelle sera la plus passionnante et la plusriche des épreuves de l'année sportive, tantpar la valeur des prix que • par la qualitédes concurrents, triés sur le volet et cons-tituant le dessus du panier du cyclismeuniversel. Le produit de la recette, quel'on prévoit très importante, doit, d'autrepart, être réparti entre les divers bureauxde bienfaisance de la capitale. Toutes con-ditions qui fout souhaiter le beau temps pourle premier Grand-Prix de Paris.

' JÀN TAMBOY.

Echos de la FinanceL'événement de la semaine a été la liquidation

de septembre, qui s'est effectuée dans des condi-tions difficiles par rapport au renchérissement desreports. Toutes les valeurs ont rencontré descondilions peu aisées et dans certains cas insur-montables.

Des réalisations nombreuses ont eu lieu et despositions importantes ont été abandonnées. Depuislongtemps les vendeurs n'avaient pas pria unerevanche aussi éclatante

Lu mois d'octobre s'annonce très agité, car laChambre va reprendre ses séances d'interpellationset de discussions irritantes.

Nos rentes ne sont certes pas en hausse et nousvoyons terminer la semaine pour le 3 00 à 100.35,l'amortissable à 100.12 et le 3 1/2 0/0 à 106.50.

Les fonds étrangers sont dans les mornes con-ditions : Le Russe intérieur à 67.05, le consolidéà 103.30 lex-coupon) le 3 1/2 1894 à 96.35, le 3 0/01891 a 90.30 (ex-coupon). L'Italien à 89.70, l'Ex-térieure â 67, le Turc à 25.30.

Le compartiment des obligations ville.de Paris,crédit Foncier et Chemins de fer a contrasté parsa fermeté avec les autres valeurs. Cette catégoriede titres échappe en effet, par son classementdans les portefeuilles, aux soubressauts du marché.

Les Chemins français sans grand changement :L'Est à 961, le Lyon à 1482, le Midi à I265, leNord à 1797.50, l'Orléans à 1545, l'Ouest à 1105,le Bône-Guelma à 726,50 (ex-coupon), l'Ouest-Al-gérien à 610. ;

Les Chrmins étrangers obtiennent les mêmescours : L'Autrichien à 838.75, les Lombards à252'5o, les Andalous à 157.50, le Nord-Espagne à97.50, le Saragosse à 138.75.

Dans les valeurs diverses, changements presquenuls. Le Suez à 3225, le Gaz à 1122.50, les Omni-bus à 1070, le Rio-Tinto à 501.25.

Les valeurs de finances subissent le contre-coup de la baisse, sauf la Banque de France,dont la tenue a été dea plus fermes à 3700 enhausse de 75 fr., la Banque de Paiis à 890, leComptoir national d'Escompte à 650, le CréditFoncier à 828.75, le Crédit Lyonnais â 807,50,la Société Générale à 530, la Banque Ottomaneà 745-

On dit que la semaine a été mauvaise pourles Mines d'or; on dit même que la baisse aura.un avantage moral qui est de démontrer que toute?les mines d'or ne sont pas dés mines où l'on trouvédes paillettes d'or, mais quelquefois des bank-notesdes gogos, et que les bénéfices pourraient se trafduire par des pertes. Il y a longtemps que c'esjmon avis. NISI. \

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:Feuilleton du MONITEUR D'ISSOIHE

: L A [28]

VENGEANCE île SAUVAGEONNEROMAN INÉDIT

PAU

L u d o v i c J O H A N N E

fhl

DEUXIEME PARTIE

XII

EN BRKTAGNE

« Vous avez assez tardé.L'heure est veuue de vous exécuter....

vous-mômes.« Tout le mondo vous attend ici ; Sa-

bine à qui manquent ses bons amis pari-?ieus ; Gilberte dont les fiançailles sont fixéesau premier octobre ; Rosé," toujours incon-solée mais qui laisse deviner le plaisir quelui causera la visite de Philippe ; Renéo quiréclame à grands cris les épaules de Clodionpour traverses les filières pleines de crabes ;Sybille, réduite à me chercher noiso, à moi,'dans son impatience de vous quereller tousles deux : (vous savez, du resto, qu'elle pré-férera toujours taquiner trois bonshommesqu'un seul, elle n'est pas femme à reculer de-

vant la lâche) ; Raoul lui-mûme, quo Sybillo,chose bizarre, laisso assez tranquille, qui esttout épanoui ot qui se propose de révolution-ner Cesson quand il on sera le cbàlclaiii ;Aîné, le bravo Aîné, qui so promet dos excur-sions au long cours, dans la baie do St-Brieuc,ot en voire compagnie ; moi, enfin qui memorfonds ici depuis doux grands mois el quiai plus qu'un dtisir, presque un besoin, mochers amis, de vous revoir.

« Jo ne parle pas de M. et do M"le Clava-chol qui ont passé ici quinze jours, qui onttrouvé hi mer moins grande qu'ils ne so lefiguraient (!) ot qui sont rentrés à Asuiérespour préparer le retour dos nouveaux mariés.

« Gilbftrte désire quo lo m.iriago ait liou àCesson : lo maire ot le médecin du bourg, as-sidus au châtean, entourent ma petile bulle-sowr de prévenances ol d'altontions délicates.L'un est un « rural » intelligmit el agréable,l'autre un garçon aimable, point préionliouxni encombrant. Lo docteur Renoir se montrad'avance plein do respect pour son « confrère »de Paris dont on fait journellement l'éloge, àtable et ailleurs.

« Donc, dépôcbez-vous, s'il vous plaît, olun pou plus vite quu |ca !

« Prenez lundi prochain l'express du soirà Montparnasse. Vous me trouverez la lende-main matin à six heures, à In gare do Sainl-Biieuc. Je serai là avec la voiture du pèreGuéméné et fouette, cocoiin I un quart d'heu-re après nous serons au château.

« II y a plusieurs chemins pour se rendrede Saint-Brieuc à Gesson, mais ce sont plutôt

des sentiers à cjièvrcs que nous exploreronspédestremont plus tard. La seule roule carros-sable traverse, sur un pont de granit, la valléede Gouédic, tortueuse» profonde et pittores-que, qui se déroule jusqu'au bassin à flot duLégué. La rontB's'émnd easuile sur un pla-teau semé de métaiiies et de chaumières etaboutit au village. A l'extrémité du bourg,sur lo promontoire élevé qui sépare la grèvedo Saint-Milan" de l'embouchure du Gouët,presqu'au fond de la baie, s'allonge le parc aumilieu duquel, à cinquante mètres du châteauperdu sous In.ramure des grands arbres, sedrosse démantibulée, déchiquetée par lo vent,mais encore flèce et hautaine on dépit do sesruines, la vieille tour de Cesson. C'est, ma foiun joli monceau de pierres moussues et toutestapissées de lichens. C'est tout ce qai rested'un château-fort bâti là au temps de Charleslo Chauve pour repousser les iucursions dospirates Normands. La tour est classée aunombre des monuments historiques, ce quinous oblige, bion qu'ello soit enclavée dans ledomaine, à laisser ici à demeure, lo père Gué-méné chargé do recevoir et d'accompagner lestouristes qui ont la droit de visite. Il est vraiqu'il en vient peu : ils n'incommodent guère :

« Ou pénètre dans le parc par une portegrillée qui s'ouvre à gauche de la routo. Onpasse devani la' rnaisoniielte du garde, sur-plombant le port â cenl cinquante mètres dehauteur el on accède au château par trois lar-gos allées sablonneuses qui, après avoir formésous les baules futaies verdoyantes de longsîlots de gazon, se rejoignent, cent pas plusloin, on une terrasse plane au devant du per-.ron.

« Le château, mes enfants, est quelconque.C'est une construction carrée, flanquée detourelles en poivrière et couverte d'ardoisesaux reflets bleus.

« Est-ce, assez complet comme descrip-tion ?

« Vos deux chambres seront attenantes.Je les ai fait aménager sur la façade latéraleregardant la baie et les falaises de Saint-Laurent.

« Derrière le bâtiment d'habitation toutmoderne, c'est la tour dentelée, bijou ar-chéologique au contraste violent.

« Plus loin encore, entre deux alléescouvertes, tracéos parallèlement à l'axe duchâteau, sur le rebord extrême du cap,se dôioulo une vaste pelouse, ombragéed'arbres immenses, tout emplis du gazouillisdes oiseaux, ot aboutisiant à une sorto debelvédère naturel juché sur d'énormes rochesnoirâtres dont les vagues, à la pleine mer,viennent bniire • les flancs crevassés. C'estl'extrémité du promontoire. On a de cepoint une des plus merveilleuses échappéesd'horizon qui se puissent contempler. Agauche, lo phare du Légué, les falaises deSiint-Laureni et lo bec du Rose'ier; à droiteYffiniac et Million tapis sous la verdure,puis, plu^ loin, le Val-André aux maisonsblanches éclatantes sous le soleil, et la pointed'Erquy, menaçante comme l'éperon d'unmonsiruenx cuirassé. En bas, à nos pieds,au fond d'un précipice, c'est la grève brune,sillonnée ça et là de capricieuses filièresargentées ; en face, c'est la mer, tranquilleou grondante, la mer, messe verdàtre

immobile ou striée de mouvants floconsd'écume, la mer immense, attirante, in-finie... la mer me rend poète !

« C'est là qu'on relit Michelet quand ona l'âme de Philippe, qu'on rêve quand ona le cœur de Collodion oa qu'on éclate d«rire devant l'émotion des autres quand on al'esprit de Mlle Sybille ! ;

« En dessous, surplombée par un énormeamoncellement de roches granitiques cou-ronnées d'ua diadème de maigres sapins etdans une anfractuosité étroite,-une cavernes'ouvre, accessible seulement à marée basseet où nichent les goélands criards. Nousl'explorerons ensemble.. C'est la grotte duRosaire.

« J'imagine que les distractions de villé-giature ne nous manqueront pas trop quandnous serons réunis, i, . .

« Nom vieux yacht Eros est toujoursancré au Légué, dans le bassin à flot. Quandil nous plaira de faire une excursion en mer,du côté de Binic et de Portrieux ou dans.ladirection du cap Fréhel sur la route de Saint-Malo, Amô le Pécheux sera à noire disposi-tion. Il connaît le fond de la baie comme lefond de sa gourde.

« Dans le grand salon du rez-de-chausséeest campé un Erard qui permettra à Gilberledo vous régaler de ses nocturnes favoris/'

|!(à Suiàre)

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